Vous avez tendance à sous-estimer vos compétences et aptitudes ? Vous attribuez souvent votre succès à la chance ou à des facteurs extérieurs ? Vous avez peur de ne pas être à la hauteur ? Vous doutez souvent de vous ?
Alors vous êtes certainement touché par ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur. Et cela pourrait entraver votre reconversion si vous ne travailliez pas dessus. Dans cet article on vous explique ce qu’est le syndrome de l’imposteur et comment trouver des solutions pour le surmonter.
Le syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est ?
Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique pernicieux qui nous donne le sentiment de ne pas être à notre place, comme un imposteur, indigne du poste que nous occupons ou de la mission que l’on nous a confiée. Certains vivent même parfois dans la peur d’être découvert et renvoyé. Dans le cadre d’un projet de reconversion, ce syndrome peut malheureusement aller jusqu’à stopper tout passage à l’action de celui qui en est atteint et qui aura l’impression d’être un imposteur d’oser croire qu’il puisse exercer le nouveau métier qu’il cible.
5 types de syndromes de l’imposteur
Des recherches approfondies ont révélé 5 types de syndromes de l’imposteur :
- Le Perfectionniste qui croit (à moins d’avoir été absolument parfait) qu’il aurait pu mieux faire.
- L’Expert qui se sent comme un imposteur parce qu’il ne sait pas tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet ou qu’il ne maîtrise pas toutes les étapes d’un processus.
- Le Génie naturel qui peut se sentir comme un imposteur simplement parce qu’il ne pense pas être naturellement intelligent ou compétent. S’il ne réussit pas quelque chose du premier coup ou s’il met plus de temps à maîtriser une compétence, il se sent comme un imposteur.
- Le Solitaire qui a dû demander de l’aide pour atteindre un certain niveau ou statut. Comme il n’a pas pu y arriver par lui-même, il s’interroge sur ses compétences ou ses capacités.
- La Super personne qui croit qu’il doit être le travailleur le plus acharné ou atteindre les niveaux de réussite les plus élevés possibles. S’il ne le fait pas, il se sent être un imposteur.
Peu importe votre profil de syndrome de l’imposteur, vous cherchez des solutions pour l’atténuer et vous sentir mieux dans votre quotidien professionnel.
5 astuces pour lutter contre le syndrome de l’imposteur
Identifiez votre syndrome et partagez-le
Réaliser que vous êtes atteint du syndrome de l’imposteur et prendre conscience qu’il vous limite dans vos actions ou vous génère beaucoup de stress est la première étape mais pas la moindre. Comprendre ce qui vous arrive et poser des mots sur ce que vous ressentez vous permettra de vous sentir mieux. En partageant vos pensées avec d’autres personnes, vous vous libèrerez de ce fardeau. Vous découvrirez rapidement que vous n’êtes pas le seul à ressentir cela, notamment dans le cadre d’une reconversion. Vous ressentirez un grand soulagement une fois que vous découvrirez que c’est monnaie courante, qu’il n’y a pas que vous!
Le pouvoir des affirmations positives
Il est facile de succomber aux voix qui traversent constamment votre esprit en répétant que vous ne possédez pas les compétences et les talents appropriés pour faire votre travail. Ces voix peuvent vous faire penser, par exemple,que vous n’avez eu ce poste que par pure chance. Lorsque vous réalisez que ce genre de pensées commence à vous envahir, remplacez les par le souvenir de toutes les grandes choses que vous avez accomplies dans votre carrière et votre vie. Maintenez une liste mentale continue de vos réalisations.
Auto-parlez-vous dans les moments difficiles. Si vous craignez d’assumer de nouvelles responsabilités au bureau, dites-vous : Je me lance dans un nouveau projet et des erreurs seront commises. J’en ferai certainement et je me ferai peut-être critiqué, mais ce n’est pas grave. Tout cela fait partie du processus pour grandir !
Personne n’est bon en tout, tout le temps
Rappelez-vous qu’il est normal de se sentir parfois un peu “à côté de la plaque”. Personne ne réussit tout ce qu’il essaie d’accomplir. Les échecs et les erreurs font partie de l’apprentissage. Même les personnes les plus performantes ont dû faire face à des difficultés à un moment donné, à de mauvaises passes et à des périodes de désespoir. Elles ont simplement continué à aller de l’avant.
Ne soyez pas trop dur avec vous-même
Rappelez-vous que même les meilleurs d’entre nous se trompent parfois. Vous avez fait une erreur, ce n’est pas la fin du monde. Votre famille et vos amis vous aimeront toujours. Votre patron comprendra que ce genre de choses arrivent. Faites preuve de la même compassion envers vous-même que vous le feriez envers un étranger. Nous sommes parfois notre pire ennemi et avons tendance à être plus dur avec nous-même qu’avec les autres.
Interrogez votre entourage
Contactez vos collègues et les personnes en qui vous avez confiance. Demandez-leur ce qu’ils pensent de votre travail. Vous pouvez penser que c’est risqué, mais il y a de fortes chances pour qu’ils disent des choses beaucoup plus gentilles sur vous que vous ne le feriez vous-même. Ce sera une vérification positive et indispensable de la réalité.
Considérez ces astuces comme un premier pas vers la lutte contre le syndrome de l’imposteur, et passez à l’action! Si ce n’est pas suffisant, vous pouvez également faire appel à un coach pour qu’il vous aide à vous défaire de ce sentiment afin de démarrer votre processus de reconversion dans les meilleures conditions.
